Pourquoi doit-on traiter l’air recyclé dans les bâtiments commerciaux?

Saviez-vous que l'air ventilé dans les bâtisses commerciales est partagé entre tous les espaces?

En fait, l'air extrait de toutes les pièces est mélangé ensemble.

Seul un faible pourcentage, environ 10%, est rejeté et remplacé avec de l'air extérieur.

Qu'est-ce qu'on fait avec l'autre 90% d'air contaminé? Celui-ci est recyclé et recirculé dans toutes les pièces.

Parfois avec une filtration insuffisante, parfois sans filtration dutout.

Air recyclé dans les bâtiments commerciaux

Les détecteurs de CO2 montrent des lectures satisfaisantes, car on évacue 10% des CO2, quatre à six fois à l'heure.

Cela est suffisant afin de maintenir un taux de CO2 considéré sain pour la santé des occupants, mais qu'en est-il des virus aéroportés?

Idéalement, nous devrions éviter de retourner les particules de virus dans toutes les pièces.

Nous voulons filtrer et traiter l'air recyclé avec la plus haute efficacité possible.

Ceci s'applique à tous les bâtiments commerciaux incluant les écoles, les CHSLD et les tours à bureaux.

Air recyclé et qualité d'air dans les écoles, bureaux et CHSLD

Imaginez un instant si l'eau coulant du robinet était de l'eau usée provenant du reste de la bâtisse sans avoir été proprement filtrée?

Boiriez-vous cette eau?

Et pourtant c'est ce que l'on fait avec l'air qu'on respire.

Sachant cela, lequel de ces systèmes de filtration choisiriez-vous afin de purifier l'eau coulant de votre robinet?

Différents niveau de filtration de l'eau, analogie avec l'air

Comme vous pouvez le constater, augmenter le pourcentage d'air extérieur à 20% ou 50% n'est toujours pas idéal, en plus de multiplier l'énergie consommée.

89.93% est le "minimum" recommandé par ASHRAE et autres organismes. La plupart des nouveaux bâtiments utilisent ces filtres gradés MERV-13. Mais est-ce suffisant? Peut-on se rapprocher de 100% pour ce qui est des virus?

Il n'y a que deux technologies permettant de traiter rapidement l'air recyclé avant que celui-ci ne pénètre dans la pièce: les filtres et la lumière UV-C. L'air est purifié instantanément alors qu'il passe au travers du filtre ou de la lumière UV-C.

Les purificateurs d'air portables nettoient l'air dans la pièce progressivement à travers le temps, mais ils n'empêchent pas l'air contaminé d'entrer dans la pièce.

Les purificateurs d'air seraient l'équivalent d'un système de filtration pour aquarium inséré dans votre verre d'eau contaminée. Vous attendriez des minutes, voire des heures que l'eau soit entièrement purifiée avant de la boire.

Malheureusement, on ne peut attendre que l'air soit entièrement nettoyé avant de le respirer.

C'est pour cela que nous avons créé les Diffuseurs UV. Ceux-ci traitent l'air recyclé à la toute fin du système de ventilation, juste avant qu'il n'entre dans la pièce. Ils désactivent les virus et bactéries à l'aide de lumière UV-C en plus d'attraper la poussière, spores de moisissures et autres allergènes avec un filtre.

Les Diffuseurs UV traitent l'air venant du système de ventilation à l'aide de lumière UV-C et d'un filtre, avant de distribuer l'air pur dans la pièce de manière efficace en améliorant le mélange d'air

Dans votre bâtiment ou votre bureau, vous pouvez simplement remplacer vos vieux diffuseurs par des Diffuseurs UV sans devoir faire d'autres améliorations majeures. C'est une solution simple, rapide et hautement efficace.

Nous croyons aussi qu'il faut élever nos standards pour l'air recyclé lorsque vient le temps de concevoir de nouvelles bâtisses. Filtrer ou désactiver au moins 99% des virus aéroportés tels que le SARS-CoV-2 devrait être l'objectif visé.

Il y a différents moyens d'atteindre une efficacité de purification d'air supérieure à 99% pour les virus aéroportés. Les Diffuseurs UV sont un moyen simple et énergétiquement efficace d'y parvenir.

Le concept de l’air recyclé s’applique à tous types de bâtiments, incluant les édifices à bureaux, les écoles et les CHSLD.

L’objectif de cette page est d’expliquer pourquoi il est si important de traiter l’air recyclé et pourquoi nous devons nous y attarder davantage. Les experts qualifiés en ventilation et qualité d’air sont déjà au courant du problème, toutefois la conversation publique sur la qualité d’air dans les écoles et autres bâtiments commerciaux semble s’arrêter aux purificateurs d’air portatifs et aux détecteurs de CO2. En s’attaquant à la ventilation et aux changements d’air sans traiter efficacement l’air recyclé, nous n’adressons qu’une partie du problème. Afin de joindre une audience aussi large que possible au-delà des experts de l’industrie, nous avons tenté de conserver cette page simple et concise. Les notes ci-dessous apportent des précisions et clarifications sur les déclarations précédentes.

(1) Lorsqu’on conçoit une nouvelle bâtisse, on fixe normalement le pourcentage d’air extérieur le plus bas requis pour la santé des humains, et ce afin de limiter la consommation d’énergie. Les bâtiments représentent le tiers de la consommation d’énergie globale et le quart des émissions totales de CO2. Les systèmes CVAC totalisent 38% de la consommation énergétique des bâtiments, ce qui représente 12% de la consommation totale planétaire.

(2) Le pourcentage d’air extérieur varie d’un bâtiment à l’autre. Il est affecté par le coût de l’énergie, la pollution, la localisation géographique et le climat. Plus les conditions sont extrêmes (température, humidité, pollution), plus d’énergie est requise afin de traiter et de conditionner l’air extérieur. Au Québec, par exemple, malgré un coût de l’électricité relativement bas, les conditions extrêmes de température et d’humidité en été et en hiver ont un grand impact sur la consommation énergétique des bâtiments.

(3) Dans la plupart des édifices commerciaux, un minimum de quatre changements d’air à l’heure (ACPH: Air Changes Per Hour) est recommandé. Le nombre de changements d’air requis varie selon le type de pièce, le nombre d’occupants, la présence de contaminants, etc. En réponse à la pandémie de COVID-19, il fut recommandé d’augmenter le nombre de changements d’air à l’heure à 6 ou plus, entre autres dans les écoles.

(4) Certaines technologies de récupération de chaleur existent afin de réduire le coût de conditionnement de l’air extérieur. La récupération d’énergie a tout de même ses limites, et l’augmentation du pourcentage d’air extérieur aura toujours un impact considérable sur la consommation énergétique. Utiliser 100% d’air extérieur n’est donc pas considérable économiquement, ni écologiquement.

(5) 89,93% représente la moyenne d’efficacité des filtres MERV-13 à retenir les gouttelettes et aérosols, moyenne pondérée par la distribution anticipée des tailles de particules de virus aéroportés. Les filtres MERV-13 sont plus efficaces à attraper les particules plus larges (3 à 10 um), mais beaucoup moins efficaces à attrapper les particules plus fines (0.3 à 1 um). Les filtres MERV-13 ont une efficacité moyenne de seulement 66.3% contre les plus petites particules de virus. Il fut démontré que plus les particules de virus aéroportés sont petites, plus elles peuvent rester longtemps en suspension dans l’air et parcourir de plus longues distances, autant à travers les conduits de ventilation que dans les voies respiratoires, causant ainsi des dommages plus graves que les particules plus larges (source: Airborne transmission of respiratory viruses, Science Magazine).

(6) Il est possible de calculer l’efficacité simple-passe des filtres et des lampes UV-C à l’intérieur du système de ventilation, c’est à dire le pourcentage de virus qui est neutralisé lorsque l’air passe à travers le filtre ou la lumière. Dans le cas de la lumière UV-C, nous devons connaître l’intensité de la lumière (incluant la réflectivité des surfaces) ainsi que le temps d’exposition, c’est-à-dire combien de temps le virus est exposé à la lumière lorsqu’il passe au travers. Le temps d’exposition est inversement proportionnel à la vitesse de l’air passant à travers le conduit ou diffuseur.

(7) Les purificateurs d’air portatifs incluant ceux avec filtres HEPA, l’ionisation bipolaire et autres solutions de traitement de l’air progressif ne purifient pas instantanément l’air. Leur performance dépend de la dimension de la pièce ainsi que de la durée du traitement de l’air dans la pièce. Demeurez sur vos gardes lorsque vous voyez des déclarations telles que « 99.9% efficace contre le virus X » pour de tels appareils. Afin d’être précis et honnêtes dans leurs déclarations, les manufacturiers de tels appareils devraient toujours statuer clairement quel était la dimension de la pièce et la durée du test au cours duquel ils ont obtenu un tel résultat.